Une montée en gamme subtile et encourageante.
Il n’est plus nécessaire de chercher un véhicule pour éviter les transports en commun et les bouchons. Tout en évitant le coût et les nombreuses heures à consacrer à un quelconque permis spécifique. Peugeot vous apporte une des meilleures solutions à ce jour.
Rien de mieux que le 3 roues. Stabilité, emport et simplicité d’accès. Le marché français ne s’y trompe pas car l’hexagone représente 50% des ventes de scooter 3 roues en Europe.
Amis(es) motards(es), troquez la meule la semaine et laissez-vous tenter par un peu plus de sécurité après les longues journées de boulot.
Amis(es) automobilistes, passez votre formation de 7h et oubliez les transports en commun et les bouchons.
Dites bonjour à la pluie !
Revenons sur ces Métropolis SW400i et GT400i. Mandeure (Doubs), est l’usine historique de production de ce Peugeot Métropolis et elle semble prête à sortir des chaines de prod les deux nouvelles versions.
Ces deux modèles reçoivent la technologie i-connect qui occupe habituellement les voitures du constructeur. Ce n’est d’ailleurs pas le seul point commun. Malgré une reprise de Peugeot Motocycles par l’indien Mahindra on ne se sent pas perdu. On est chez Peugeot, sans aucun doute.
Le joli travail entrepris par la marque pour asseoir sa signature visuelle, son design… rend tous les modèles facilement identifiables. Le segment 3-roues n’y coupe pas. Signature lumineuse, sérigraphie, saillance de certaines parties de la carrosserie… Ce ne serait pas une faute de goût si vous aviez une Peugeot 308GT et un Métropolis GT400i stationnées dans votre garage. L’ADN commun, le lien de parenté est assumé. A mon sens, les gammes auto et 3-roues n’ont jamais été autant en harmonie.
Côté moteur, on retrouve un PowerMotion 400cc en version Euro5 afin de s’aligner sur les nouvelles règles de pollution. 36cv, 38.1Nm et une consommation moyenne de 4.0l, permettent à ces Métropolis de ne pas trembler face au Piaggio MP3. La tenue de route et le freinage se voient attribuer une nouvelle suspension réglable à gaz (arrière réglable-23 positions).
L’ABS et le SBC (coupleur de freinage), viennent renforcer le sentiment de sécurité que vous allez ressentir à leur guidon. On apprécie également de trouver le pare-brise réglable (non électrique), le plancher plat et la fameuse Smart Key. A l’utilisation, j’ai une préférence pour les machines sans pare-brise. Ok, ça coupe bien le vent. Mais qu’est-ce que c’est pénible dès qu’il pleut !
La version SW 400i prend tout son sens grâce au coffre soyeusement intégré à la manière d’une Honda Goldwing, et aux suspensions à gaz. Le confort que les suspensions apporteront au passager « c’est du velours ». Quel que soit la personne qui souhaitera coller son séant dans votre dos. 56l d’emport supplémentaire grâce à ce top-case qui épouse les lignes du Métropolis, et 22l de coffre intégré sous la selle. Ce qui monte le tout à presque 80l de bagage en cas d’envie d’évasion.
A dire vrai, Peugeot Motocycles et Stellantis ont livré deux jolies versions. Le design est abouti, le i-connect s’intègre bien (malgré des défauts de perte de signal), les suspensions modifiées font le boulot, le freinage ABS-SBC est efficace, l’emport révolutionne les possibilités…
Ces deux nouvelles déclinaisons restent plus cher que les Piaggio MP3. Cependant, les options proposées chez Peugeot peuvent peut-être rééquilibrer la balance. Il semblerait que la marque au lion se soit donnée les moyens de proposer deux versions tout en cohérence à un prix « accessible ».