Fuoco 500 ie

Régulièrement capée, la société Gilera viendra inscrire en lettre d’or son nom en haut des podiums motos jusque dans la fin des années 50. L’histoire permettra à Piaggio d’absorber Gilera puis la société espagnole Derbi, ce qui permettra à Gilera de reconquérir un titre mondial en 125cc en 2001.
Loin de la grande époque des 500cc, Gilera se spécialise dans les petites cylindrés durant 30 ans et grâce au souffle de Piaggio, ils viendront à produire un modèle 3 roues. Cette fois-ci, plus dans les 125cc, mais retour aux gros moteurs avec un Fuoco 500 ie. Rien de mieux que de combiner leurs expériences passées à faire gagner des gros cubes et ces dernières années à se spécialiser dans le scooter. Il ne pouvait donc en découler qu’un vigoureux scooter.

Le Fuoco est bâti sur un monocylindre Master 4 temps développant 40cv avec un couple max de 42.23Nm à 5500tr/mn. Nous sommes assez loin des performances des autres Trikes mais ne perdons pas de vue que cette gamme de scooter tire son épingle en ville.
Les 2 roues à l’avant permettent au Fuoco de se faufiler sans forcer et sans poser le pied dans les bouchons. Une fois arrivée, trouvez une petite place dans un coin de rue ou sur un bout de trottoir. Le Fuoco fait partie de l’armada idéale pour réduire l’encombrement des villes. Son accessibilité avec un permis auto (B) et une formation de 7h permet aux automobilistes de changer radicalement leur rythme de vie.
Utiliser un Fuoco tous les jours, avec un équipement adapté c’est un gain de temps significatif, du stress en moins et l’occasion de redécouvrir la ville sans jamais poser le pied au sol grâce au système « Roll lock », qui permet de bloquer les roues avant lorsque vous êtes à l’arrêt au feu rouge.

Un concurrent direct des Piaggio Mp3 et du Peugeot Métropolis mais est-ce que ses caractéristiques techniques suffiront à détrôner les deux patrons du secteur ? L’avenir nous le dira.